Notre curiosité serait due à des erreurs de raisonnement?

Notre curiosité serait due à des erreurs de raisonnement?

Le cerveau est l’instance de réflexion de l’Homme. Il lui permet de prendre des décisions afin de mieux planifier ses activités ou d’anticiper les événements. Mais lorsque l’individu doit faire un choix, il se sert de son vécu antérieur pour éviter de faire des erreurs de jugement. Il choisit donc d’autres options. C’est la curiosité humaine. Celle de toujours vouloir se diriger vers l’inconnu. Cette curiosité est en réalité provoquée par ces erreurs cognitives. Découvrez-en plus dans cet article.

Quand la matière grise décèle des erreurs d’analyse

Le cerveau est la masse nerveuse située dans le crâne. C’est la partie principale de l’encéphale, comprenant une partie médiane et les deux hémisphères cérébraux.

À cet effet, plusieurs scientistes affirment que la boîte crânienne a la possibilité de déceler de façon inconsciente les fautes liées à un fait passé. Cela est dû à un fonctionnement précis du cerveau. Certains soutiennent que la gestion des erreurs est le fait d’un seul dispositif de contrôle du système nerveux. Ce processus permet d’effectuer une vérification continuelle des messages traités dans un domaine précis.

C’est ainsi qu’en 1991 des chercheurs allemands ont démontré qu’un individu a tendance à se tromper lorsqu’il exécute des activités qui font appel à la raison.

Cela s’explique par l’apparition de deux formes de fonctionnements du système nerveux. L’un est capable de détecter les erreurs et l’autre est en mesure de fournir des éléments de réponses.

C’est dans cette zone du cerveau que sont émises les trois sortes de signalisation. Il s’agit de la zone cingulaire antérieure. C’est là donc que s’effectue le contrôle des informations.

Les erreurs de raisonnement : facteurs de curiosité

Le choix de notre action résulte certainement de l’envie de vouloir toujours découvrir d’autres options encore inconnues. Ce qui pousse à la curiosité, l’envie de savoir ce que nous réserve l’inconnu. Cela sous-entend que les décisions prises sont analysées simultanément par le cerveau sans se tromper.

Ainsi, lorsqu’on a l’habitude de faire les mêmes actions et qu’on décide de choisir une autre option inhabituelle, il se produit une défaillance du fonctionnement des activités cérébrales. Ce n’est pas le fait de la curiosité, mais plutôt ce sont des erreurs de raisonnement. C’est en cela qu’un groupe de chercheurs français explique que ce type de comportement renvoie à : « des erreurs résultant des mécanismes cérébraux impliqués dans l’évaluation de nos options ».

Cependant, choisir une option nouvelle montre que l’être humain est généralement curieux. Il pense alors que l’option inconnue est la bonne.

De ce fait, les savants se sont appuyés sur les recherches de Findling pour démontrer qu’une partie des décisions qu’on croit être dicté par la curiosité est en réalité provoquée par des erreurs de raisonnement. Autrement dit, les mauvais jugements dans la prise de décision ne sont pas dus à la curiosité.

C’est dans ce sens que Christophe Colomb, suite à des erreurs de calcul et techniques a découvert les terres américaines.

En conclusion, plusieurs de nos choix erronés sont orientés vers l’inconnu. Ils ne sont pas des résultants de la curiosité. Toutefois, ces erreurs de jugement concourent à aiguiser la curiosité de l’être humain.